La biodiversité est un concept qui désigne l’ensemble des êtres vivants sur Terre ainsi que les écosystèmes dans lesquels ils vivent.
Tous les processus, les modes de vie ou les fonctions qui conduisent à maintenir un organisme à l'état de vie sont étudiés par la science, c'est la diversité biologique.
La survie de l’homme dépend de son environnement. Son bien-être est lié à la satisfaction de besoins fondamentaux grâce à une biodiversité florissante.
Les humains ont besoin d'écosystèmes naturels qui permettent le maintien de la qualité de l’air, la régulation climatique, la purification de l’eau, la lutte contre les maladies et les parasites, la pollinisation, la prévention des érosions
Depuis 1900, l'abondance moyenne des espèces dans la plupart des grands biomes terrestres achuté de 20%, affectant les contributions de la nature aux populations. Ce phénomène pourrait s'accélérer.
Plus de 2 milliards de personnes utilisent du bois de chauffage pour répondre à leurs besoins primaires en énergie, environ 4 milliards se soignent principalement avec des remèdes naturels, et quelque 70 % des médicaments utilisés pour traiter les cancers sont des produits naturels ou des produits de synthèse inspirés par la nature.
Les systèmes alimentaires sont fortement dépendants de la biodiversité.
Plus de 75 % des cultures alimentaires mondiales, qui comprennent des fruits et légumes et quelques-unes des principales cultures commerciales, telles que le café, le cacao et les amandes, reposent sur la pollinisation animale.
Des pans entiers de nos économies dépendent également de la biodiversité. C'est pourquoi, la perte de biodiversité a des effets néfastes sur plusieurs aspects du bien-être humain, tels que la sécurité alimentaire, la vulnérabilité face aux catastrophes naturelles, la sécurité énergétique et l’accès à l'eau propre et aux matières premières. Elle touche également la santé, les relations sociales, le bien-être et la liberté de choix.
Les ressources naturelles ne sont pas infinies et pourtant depuis la révolution industrielle l'humanité les exploite comme telles. De ce fait, tous les écosystèmes ont été grandement transformés par les activités industrielles, agricoles et autres.
L'ampleur de la crise de la biodiversité a des causes nombreuses qui entraine la disparition du vivant :
La déforestation, depuis 2000, les forêts primaires ont perdu 6 millions d'hectares par an;
La disparition des habitats naturels (forêts, récifs coralliens, zones humides...);
La surexploitation du vivant (chasse et surpêche);
La pollutions industrielles et agricoles;
L’extension des villes et des infrastructures de transport;
La destruction des paysages;
L’introduction d'espèces invasives...
5 causes d'origine humaine responsable de la 6e extinction de masse qui font desHommes la cause et les victimes de cette crise biologique :
1. la destruction des habitats naturels
2. les espèces envahissantes
3. la pollution
4. le changement climatique
5. la surexploitation des espèces
Des pistes pour agir collectivement ou individuellement :
Je choisis les fruits et légumes locaux et je redécouvre les anciennes variétés.
Je privilégie les produits issus de l'agriculture biologique, qui est plus respectueuse de l'environnement et des sols.
Je ne mange pas les espèces de poissons menacées d’extinction (thon rouge, cabillaud, sole, merlu…) et je privilégie le poisson issu d’élevages qui respectent l’environnement et favoriser la pêche à la ligne.
Mettre à l’honneur les poissons locaux et les poissons de saison. Les petits poissons, à préférer aux gros poissons
Je diminue ma consommation de viande que j'achète localement. Je privilégie un système d'élevage qui a recours au pâturage. Je diminue la quantité au profit de la qualité.
Quand j’achète des meubles (ou autres produits) en bois, je choisis du bois issu d’une exploitation durable, certifié FSC ou PEFC ou mieux encore, en bois indigène certifié.
J’évite la mode des animaux de compagnie exotiques (poissons, serpents, araignées, tortues, perroquets…).
J’évite l’achat et l’utilisation d’engrais chimiques dans le jardin et les remplace par de l’engrais naturel fabriqué en compostant les déchets organiques et les déchets verts du jardin.
J’évite l’achat et l’utilisation de produits dangereux comme les herbicides, insecticides ou fongicides dans la maison. Il y a toujours des solutions non chimiques.
J’observe les espèces (par exemple, les oiseaux) et apprends à les identifier. Ainsi je peux aussi participer au recensement des espèces sauvages organisé annuellement par certaines associations.
Je transforme mon jardin en zone de biodiversité. Par exemple, en plantant une haie ou un verger (avec d'anciennes variétés d'arbres fruitiers) ou en accueillant des herbes et fleurs sauvages dans une partie du jardin.
J'accueille les animaux (oiseaux, insectes, rongeurs, batraciens...) en installant des abris ou une mare. Et j'évite surtout les plantes exotiques.
Mon balcon peut devenir une zone verte, en y installant des bacs à fleurs (espèces indigènes), des refuges pour insectes, une mangeoire pour oiseaux (en hiver!)...
Quand je me promène dans la nature ou en forêt, je reste sur les chemins balisés pour éviter de piétiner les zones de végétation, je ne cueille pas les plantes, je ne retourne pas les pierres ou souches d’arbres en décomposition, je laisse les animaux tranquilles, j’évite de faire du bruit.
Pendant les vacances, je peux participer à un chantier de gestion de la nature (création ou entretien d’un parc naturel, observation ou comptage d’espèces menacées…) chez moi, ou à l’étranger.
En vacances, je préfère l’éco-tourisme ou le tourisme durable au tourisme de masse, qui menace souvent les écosystèmes locaux. Je visite les parcs naturels (tout en respectant les règles de bonne conduite) afin de soutenir la création de zones refuges pour la biodiversité. Je respecte la population locale et sa culture. Je n’achète pas de souvenirs fabriqués à partir de plantes ou d’animaux (coquillages, coraux, tortues…).
L’intérêt est que ce classement ne met pas cet arbre ou haie totalement à l’abri, mais lui donne un statut de protection plus important. Toute modification de leur silhouette ou toute intention d’abattage sont soumises à une autorisation délivrée par le Collège Communal après consultation des services du département de la Nature et des Forêts du Service Public de Wallonie.
Par ailleurs, tout autre projet d’abattage d’arbre ou de haie qui ne serait pas considéré comme remarquable au sens du CoDT ou tout projet qui pourrait porter atteinte à leur système racinaire peut nécessiter de demander un permis d’urbanisme préalable en vertu de la réglementation communale (voir « Plan Canopée » de Liège).
D’abord vérifier que l’arbre n’est pas déjà classé sur
Les arbres et arbustes qui, en groupe ou en allée, présentent un ou plusieurs des critères suivants : intérêt paysager, historique, dendrologique, folklorique ou religieux, de curiosité biologique, taille exceptionnelle ou le fait qu’ils constituent un repère géographique, sur des listes établies conformément à l’article R.IV.4-9, pour autant qu’ils soient visibles dans leur entièreté depuis un point de l’espace public et qu’il s’agisse :
Les haies qui respectent les conditions de l'article sont d’office considérées comme étant remarquables :
En ouvrant le formulaire et en le replissant.
Ce formulaire ainsi que la localisation précise de l'arbre/haie sur un fond de carte IGN, est à retourner à l'adresse suivante
Ministère de la Région Wallonne
Direction Générale des Ressources Naturelles et de l’Environnement
Division de la Nature et des Forêts
Avenue Prince de Liège, 15
5100 JAMBES
Adresse du site Région Wallonne : Démarches pour protéger des arbres et des haies en Wallonie
Participez avec Natagora à la préservation de l’environnement en Wallonie et à Bruxelles. Apportez votre voix à la nature en devenant membre de Natagora et soutenez activement nos actions en rejoignant notre groupe de volontaires.
Vos dons rendent possibles toutes les actions de notre groupe de volontaires en faveur de la biodiversité. Déductibilité fiscale à partir de 40 € de dons par an.
JE PARTICIPE