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La Biodiversité

Vous avez envie de vous investir afin de favoriser les zones vertes et la biodiversité dans votre commune ?

Le meilleur moyen est de vous impliquer afin d’agir auprès de tous vos élus et sur les règlements en matière d’urbanisme et devenir un acteur actif.

Nous pouvons, avec l’expérience acquise sur la ville de Liège, vous aider à comprendre et à faire modifier les règles applicables à votre propre commune, à agir auprès de vos élus, à rendre votre commune plus verte et à être un acteur actif de la biodiversité chez vous. Nos expériences ne pourront que nous enrichir les uns les autres.

Nous pouvons aussi vous proposer des actions directes à mettre en place sur le terrain

Contactez le Groupe biodiversité urbaine GSM : 0491/87.67.31 ou par mail : André Lhoute

 

Définition de la biodiversité

La biodiversité est un concept qui désigne l’ensemble des êtres vivants sur Terre ainsi que les écosystèmes dans lesquels ils vivent.

Tous les processus, les modes de vie ou les fonctions qui conduisent à maintenir un organisme à l'état de vie sont étudiés par la science, c'est la diversité biologique.

La survie de l’homme dépend de son environnement. Son bien-être est lié à la satisfaction de besoins fondamentaux grâce à une biodiversité florissante.

Les humains ont besoin d'écosystèmes naturels qui permettent le maintien de la qualité de l’air, la régulation climatique, la purification de l’eau, la lutte contre les maladies et les parasites, la pollinisation, la prévention des érosions

Depuis 1900, l'abondance moyenne des espèces dans la plupart des grands biomes terrestres achuté de 20%, affectant les contributions de la nature aux populations. Ce phénomène pourrait s'accélérer.

Plus de 2 milliards de personnes utilisent du bois de chauffage pour répondre à leurs besoins primaires en énergie, environ 4 milliards se soignent principalement avec des remèdes naturels, et quelque 70 % des médicaments utilisés pour traiter les cancers sont des produits naturels ou des produits de synthèse inspirés par la nature.

Les systèmes alimentaires sont fortement dépendants de la biodiversité.

Plus de 75 % des cultures alimentaires mondiales, qui comprennent des fruits et légumes et quelques-unes des principales cultures commerciales, telles que le café, le cacao et les amandes, reposent sur la pollinisation animale.

Des pans entiers de nos économies dépendent également de la biodiversité. C'est pourquoi, la perte de biodiversité a des effets néfastes sur plusieurs aspects du bien-être humain, tels que la sécurité alimentaire, la vulnérabilité face aux catastrophes naturelles, la sécurité énergétique et l’accès à l'eau propre et aux matières premières. Elle touche également la santé, les relations sociales, le bien-être et la liberté de choix.

 Les menaces sur la biodiversité

Les ressources naturelles ne sont pas infinies et pourtant depuis la révolution industrielle l'humanité les exploite comme telles. De ce fait, tous les écosystèmes ont été grandement transformés par les activités industrielles, agricoles et autres.

L'ampleur de la crise de la biodiversité a des causes nombreuses qui entraine la disparition du vivant :

La déforestation, depuis 2000, les forêts primaires ont perdu 6 millions d'hectares par an;

La disparition des habitats naturels (forêts, récifs coralliens, zones humides...);

La surexploitation du vivant (chasse et surpêche);

La pollutions industrielles et agricoles;

L’extension des villes et des infrastructures de transport;

La destruction des paysages;

L’introduction d'espèces invasives...

Quelles solutions pour sauver la biodiversité ?

5 causes d'origine humaine responsable de la 6e extinction de masse qui font desHommes la cause et les victimes de cette crise biologique :

1. la destruction des habitats naturels

2. les espèces envahissantes

3. la pollution

4. le changement climatique

5. la surexploitation des espèces

Gestes durables au quotidien

Des pistes pour agir collectivement ou individuellement :

A table...

Je choisis les fruits et légumes locaux et je redécouvre les anciennes variétés.

Je privilégie les produits issus de l'agriculture biologique, qui est plus respectueuse de l'environnement et des sols.

Je ne mange pas les espèces de poissons menacées d’extinction (thon rouge, cabillaud, sole, merlu…) et je privilégie le poisson issu d’élevages qui respectent l’environnement et favoriser la pêche à la ligne.

Mettre à l’honneur les poissons locaux et les poissons de saison. Les petits poissons, à préférer aux gros poissons

Je diminue ma consommation de viande que j'achète localement. Je privilégie un système d'élevage qui a recours au pâturage. Je diminue la quantité au profit de la qualité.

Dans la maison...

Quand j’achète des meubles (ou autres produits) en bois, je choisis du bois issu d’une exploitation durable, certifié FSC ou PEFC ou mieux encore, en bois indigène certifié.

J’évite la mode des animaux de compagnie exotiques (poissons, serpents, araignées, tortues, perroquets…).

Au jardin...

J’évite l’achat et l’utilisation d’engrais chimiques dans le jardin et les remplace par de l’engrais naturel fabriqué en compostant les déchets organiques et les déchets verts du jardin.

J’évite l’achat et l’utilisation de produits dangereux comme les herbicides, insecticides ou fongicides dans la maison. Il y a toujours des solutions non chimiques.

J’observe les espèces (par exemple, les oiseaux) et apprends à les identifier. Ainsi je peux aussi participer au recensement des espèces sauvages organisé annuellement par certaines associations.

Je transforme mon jardin en zone de biodiversité. Par exemple, en plantant une haie ou un verger (avec d'anciennes variétés d'arbres fruitiers) ou en accueillant des herbes et fleurs sauvages dans une partie du jardin.

J'accueille les animaux (oiseaux, insectes, rongeurs, batraciens...) en installant des abris ou une mare. Et j'évite surtout les plantes exotiques.

Mon balcon peut devenir une zone verte, en y installant des bacs à fleurs (espèces indigènes), des refuges pour insectes, une mangeoire pour oiseaux (en hiver!)...

Pour mes loisirs ou en vacances...

Quand je me promène dans la nature ou en forêt, je reste sur les chemins balisés pour éviter de piétiner les zones de végétation, je ne cueille pas les plantes, je ne retourne pas les pierres ou souches d’arbres en décomposition, je laisse les animaux tranquilles, j’évite de faire du bruit.

Pendant les vacances, je peux participer à un chantier de gestion de la nature (création ou entretien d’un parc naturel, observation ou comptage d’espèces menacées…) chez moi, ou à l’étranger.

En vacances, je préfère l’éco-tourisme ou le tourisme durable au tourisme de masse, qui menace souvent les écosystèmes locaux. Je visite les parcs naturels (tout en respectant les règles de bonne conduite) afin de soutenir la création de zones refuges pour la biodiversité. Je respecte la population locale et sa culture. Je n’achète pas de souvenirs fabriqués à partir de plantes ou d’animaux (coquillages, coraux, tortues…).

 

Protéger Arbres et Haies en Wallonie

(Code du développement Territorial - Codt article D.IV.4.12)

Tout citoyen qui le désire peut demander de classer un arbre ou une haie comme remarquable.

L’intérêt est que ce classement ne met pas cet arbre ou haie totalement à l’abri, mais lui donne un statut de protection plus important. Toute modification de leur silhouette ou toute intention d’abattage sont soumises à une autorisation délivrée par le Collège Communal après consultation des services du département de la Nature et des Forêts du Service Public de Wallonie.

Par ailleurs, tout autre projet d’abattage d’arbre ou de haie qui ne serait pas considéré comme remarquable au sens du CoDT ou tout projet qui pourrait porter atteinte à leur système racinaire peut nécessiter de demander un permis d’urbanisme préalable en vertu de la réglementation communale (voir « Plan Canopée » de Liège).

D’abord vérifier que l’arbre n’est pas déjà classé sur

WalOnMap - Localisation des arbres et des haies remarquables sur listes communales et des éléments classés en Wallonie

Sont considérés comme étant remarquables

Les arbres et arbustes qui, en groupe ou en allée, présentent un ou plusieurs des critères suivants : intérêt paysager, historique, dendrologique, folklorique ou religieux, de curiosité biologique, taille exceptionnelle ou le fait qu’ils constituent un repère géographique, sur des listes établies conformément à l’article R.IV.4-9, pour autant qu’ils soient visibles dans leur entièreté depuis un point de l’espace public et qu’il s’agisse : 

  • d’arbres à haute tige dont le tronc mesuré à cent cinquante centimètres du sol présente une circonférence de minimum cent cinquante centimètres
  • d’arbustes dont le tronc mesuré à cent cinquante centimètres du sol présente une circonférence de minimum septante centimètres
  • de groupes d’arbres comportant au moins un arbre conforme au point
  • de groupes d’arbustes comportant au moins un arbuste conforme au point b). (Ne sont pas concernés les arbres constitutifs de boisement ou d’alignements destinés à une exploitation sylvicole ou à l’agroforesterie) -
  • d’arbres fruitiers aux conditions cumulatives suivantes : 
  • menés en haute-tige ;
  • appartiennent à une des variétés visées à l’article 8 de l’arrêté du 8 septembre 2016 relatif à l’octroi de subventions pour la plantation d’une haie vive, d’un taillis linéaire, d’un verger et d’alignement d’arbres ainsi que pour l’entretien des arbres têtards ;
  • font partie d’un verger comptant un minimum de quinze arbres fruitiers ;
  • leur tronc mesuré à cent cinquante centimètres du sol présente une circonférence de minimum cent centimètres.

Les haies qui respectent les conditions de l'article sont d’office considérées comme étant remarquables :

  1. les haies répertoriées pour leur intérêt paysager, historique, dendrologique, folklorique ou religieux, de curiosité biologique, leur taille exceptionnelle ou le fait qu’elles constituent un repère géographique, sur des listes établies conformément à l’article R.IV.4-9
  2. les haies d'essences indigènes plantées depuis plus de trente ans sur le domaine public de la voirie.

Comment proposer l’inscription dans la liste officielle des arbres remarquables ?

En ouvrant  le formulaire et en le replissant.

Ce formulaire ainsi que la localisation précise de l'arbre/haie sur un fond de carte IGN, est à retourner à l'adresse suivante

Ministère de la Région Wallonne

Direction Générale des Ressources Naturelles et de l’Environnement
Division de la Nature et des Forêts
Avenue Prince de Liège, 15
5100 JAMBES

Adresse du site Région Wallonne : Démarches pour protéger des arbres et des haies en Wallonie

 

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